Le Cancer de la Prostate : Comprendre et Agir
La surveillance active
Pour certains cancer de faible risque d’évolution, déterminé par le taux de PSA et les données anatomopathologiques des biopsies prostatiques, la surveillance active peut être proposée. Cela nécessité une surveillance attentive, des dosages de PSA réguliers ainsi que des biopsies de contrôle.
La prostatectomie radicale
La prostatectomie radicale, qui consiste à enlever la prostate et les vésicules séminales, est un traitement indiqué en priorité dans les cas localisés chez les hommes de moins de 65 ans, et comporte des effets secondaires sexuels non négligeables.
La radiothérapie externe
La radiothérapie externe est proposée aux hommes de plus de 70 ans, ou en cas de contre-indication opératoire.
La curiethérapie
La curiethérapie, technique qui consiste à implanter de façon permanente des grains d’iode radioactif 125 dans la prostate pour détruire la tumeur est aussi un technique proposée aux hommes jeunes mais comporte parfois des effets secondaires d’inflammation.
Ablatherm ou HIFU
Des traitements mini-invasifs du type ultrasons focalisés de haute intensité (HIFU) sont disponibles (méthode nouvelle pour laquelle on manque encore un peu de recul que l’on réserve à des tumeurs peu agressives ou à des récidives locales après radiothérapie chez des patients fragiles). Ce procédé baptisé Ablatherm® consiste à administrer par voie endorectale des ultrasons qui élèvent la température cellulaire afin de détruire la tumeur.
Hormonothérapie
Dans les tumeurs avancées, l’adjonction d’une hormonothérapie fait cesser la prolifération des cellules cancéreuses. Mais l’effet reste limité dans le temps car après 18 à 24 mois, les cellules cancéreuses ont tendance à échapper au traitement (On parle d’échappement hormonal). Il faut alors se tourner vers d’autres prises en charge (chimiothérapie, radiothérapie) qui procurent au patient un confort local, un soulagement des douleurs de compression.
Les formes peu agressives, non métastatiques peuvent également bénéficier de l’hormonothérapie au long cours, mais il faut surveiller les paramètres osseux, ces traitements étant réputés favoriser l’ostéoporose.
Biopsie de la prostate
Anesthésie
Anesthésie locale :
Une anesthésie locale à base de lidocaïne à 1 % est recommandée pour améliorer la tolérance de l’examen La réalisation d’un bloc périprostatique par voie endorectale échoguidée avec une aiguille 22G est la technique de choix.
L’examen dure 15min et sera réalisé aux soins externes, à l’entrée E de la clinique.
Anesthésie générale :
Pour la réalisation des biopsies transpérinéales avec fusion d’image IRM par le system Focal BX®. L’examen dure 30min, nécessite une hospitalisation d’une demi journée. Le patient sera vu par nos confrères anesthésistes avant le geste. Le patient se présentera à jeun à l’entrée principale A.